Que faire quand on n’aime pas un jeu de rôle, un film ou une série TV (même si c’est un succès) ?

 

Sur scriiipt, la question revient souvent : faut-il parler des œuvres qui ne nous plaisent pas, ou mieux vaut-il simplement les ignorer ? En tant que passionnés, il nous arrive de tomber sur des jeux de rôle, des films ou des séries TV qui, malgré leur succès, ne trouvent pas grâce à nos yeux. Et parfois, on ne sait pas trop quoi en dire, surtout quand on a abandonné le livre ou l’écran dès les premières pages ou minutes.

Alors, que faire ? Voici quelques questions et préoccupations sur la façon de gérer ces situations. On aimerait, bien sûr, le faire de manière constructive et transparente, mais comment s’y prendre ?

 

 

Faut-il partager un ressenti sincère, même en restant léger ?

Si une œuvre ne nous a vraiment pas captivés, est-ce que cela vaut la peine de le dire ? Peut-on expliquer brièvement pourquoi l’on n’a pas poursuivi sans être trop critique, juste pour rester honnête avec notre audience ? Peut-être qu’un simple partage de ressenti peut suffire, sans devoir entrer dans une analyse approfondie.

Faudrait-il proposer des alternatives positives ?

Si l’on choisit de parler d’une œuvre qui ne nous a pas séduit, ne serait-il pas plus constructif de rediriger notre public vers d’autres contenus que l’on apprécie ? Proposer des jeux de rôle, des films ou des séries qui, selon nous, capturent mieux ce que l’on recherche. Mais est-ce que cela suffit pour éviter de paraître trop négatif ?

 

Ne serait-il pas intéressant d’offrir un avis nuancé ?

Lorsqu’il s’agit d’une œuvre largement appréciée, pourquoi ne pas essayer de comprendre ce qui plaît aux autres ? Peut-on critiquer tout en reconnaissant ce que d’autres trouvent génial ? Cela pourrait-il enrichir la discussion et créer un espace d’échange, même si notre expérience a été décevante ?

Pourquoi se forcer à couvrir un sujet ?

Si un jeu, un film ou une série ne nous inspire vraiment pas, est-ce qu’on doit se sentir obligé d’en parler ? Peut-être que la meilleure solution est de ne pas perdre de temps sur des contenus qui ne nous passionnent pas. Mais est-ce que notre public comprendrait cette omission, ou est-ce une façon légitime de rester fidèle à notre ligne éditoriale ?

un questionnement ouvert

Au final, il n’y a sans doute pas de réponse unique. Ces interrogations montrent bien que gérer ce genre de situations demande de la réflexion. Que ce soit en partageant un avis léger, en proposant des alternatives, en nuançant ou en ne disant rien du tout, chaque choix a ses mérites. Mais qu’en pensez-vous ? Comment géreriez-vous ces œuvres qui ne trouvent pas écho chez vous ?