Apocalypse Now ou plus tard : Guide de survie cynique pour la fin du monde
Depuis des décennies, on nous annonce la fin du monde avec une régularité d'horloge suisse : prophéties, astéroïdes, guerres nucléaires, pandémie zombie...
Pourtant, rien n'y fait, on est toujours là, accrochés à notre planète comme des moules sur un rocher pollué. Mais soyons honnêtes : avec un peu d'observation, on se demande si ce n'est pas nous le problème. Peut-être que la véritable apocalypse, c'est juste une humanité trop bête pour vivre mais trop maligne pour mourir vite.
Alors, que faire face à cette lente descente aux enfers ? Fin rapide et indolore ou spectacle grandiose et douloureux ? Prenons un moment pour peser nos options.
Option 1 : La Fin Rapide et Indolore
C'est l'apocalypse "propre". Un bon gros astéroïde qui nous atomise tous d'un coup, ou un virus si efficace qu'il fait passer Ebola pour un rhume des foins. Pas de souffrance, pas de réflexion, juste un rideau final.
Le problème, c’est que ça manque de panache. Où est le plaisir de voir les milliardaires découvrir que leurs bunkers ne résistent pas à une éruption volcanique ? Où est le karma ? Une extinction rapide, c’est comme zapper la fin d’un film dramatique pour aller directement aux crédits. Et soyons honnêtes, on veut voir le monde brûler… mais de préférence chez les autres.
Option 2 : La Mort Lente et Douloureuse
Ah, la lente agonie. Voilà qui laisse la place à un peu de suspense et, soyons fous, à quelques actes héroïques. C’est l’apocalypse Netflix : longue, pleine de rebondissements, et avec une chance, même infime, de "happy end". Et surtout, c’est là qu’on peut espérer le vrai spectacle : les riches qui paniquent parce que leurs chefs cuisiniers ont pris la poudre d’escampette, ou qui réalisent que l’or et le bitcoin ne valent pas une patate dans un monde sans électricité.
Mais attention : une mort lente signifie aussi qu’on va tous passer par les étapes peu glamour de la pénurie, des émeutes, et des maladies tropicales venues chatouiller nos climatiseurs. Si vous êtes prêts à vous battre pour une boîte de haricots périmée ou un chargeur solaire, cette option est faite pour vous.
Mais qu'en est-il des Grands de ce Monde ?
Ah, les puissants, nos chers dirigeants et autres milliardaires. On pourrait croire qu'ils échapperont à l’apocalypse grâce à leurs jets privés et bunkers de luxe. Mais rappelez-vous : ces gens sont souvent très forts pour fuir, mais très mauvais pour survivre. Quand les algorithmes boursiers ne servent plus à rien et que l'eau potable devient la monnaie d'échange, ils risquent de découvrir une vérité universelle : on ne peut pas payer un tigre affamé pour qu’il vous épargne.
Imaginez le tableau : Elon Musk dans son bunker martien, obligé de manger des nouilles instantanées parce qu’il a oublié d’envoyer un cuistot dans l’espace. Ou Jeff Bezos tentant d’échanger une Rolex contre une bouteille d’eau. Ça, c’est de la justice poétique.
Et nous, pauvres mortels ?
Dans ce scénario, la survie dépendra de votre capacité à improviser. Apprenez à cultiver des légumes, stockez des conserves et, surtout, trouvez-vous des amis plus riches mais moins malins. Vous pourrez toujours échanger vos compétences pratiques contre un abri temporaire. (Petit conseil : apprenez aussi à courir vite, au cas où l’échange ne se passe pas comme prévu.)
Alors, que souhaiter ?
Une apocalypse rapide ? Une lente agonie ? Franchement, pourquoi choisir ? On pourrait très bien avoir un mix des deux : un désastre économique suivi d’un effondrement climatique, le tout agrémenté d’un soupçon de guerre civile pour pimenter les choses. Au fond, peu importe le scénario, ce qui est sûr, c’est que l’humanité trouvera un moyen de se surpasser… dans l’absurde et l’autodestruction.
Et si une vie extraterrestre intelligente nous observe, elle doit probablement rire très fort en nous regardant. Ou, plus vraisemblablement, elle reste bien planquée pour ne pas avoir à nous fréquenter. Parce qu’après tout, qui voudrait s’inviter à la plus grosse fête ratée de l’histoire galactique ?
Allez, hauts les cœurs ! La fin du monde, c’est comme une mauvaise série : c’est long, c’est pénible, mais on reste pour voir comment ça finit.
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